Réponse du COJO aux opposants anti-JO

Des intellectuels et des politiques ont publiés une tribune anti-Jeux Olympiques Paris 2024 dans le journal Le Monde daté de mardi. Dans cette tribune, les signataires parmi lesquels l’ancien ministre de l’éducation nationale, Luc Ferry, l’écrivain Pascal Bruckner ou encore Anne Sugier, la présidente de la ligue du droit international des femmes dénonce le fait qu’il serait « irresponsable de dilapider l’argent public dans une opération de prestige pharaonique ».

Ces intellectuels pointent du doigt certains surcoûts annoncés au moment précisément où les responsables du Comité d’organisation (COJO) tentent de faire 3 à 400 millions d’économies en commençant par redessiner la carte des sites.
Pour étayer leur argumentation, les intellectuels s’appuient sur des articles de presse qui pointent des dépassements concernant l’organisation des Jeux de Tokyo 2020 repoussés à l’année prochaine. C’est ainsi que les signataires poursuivent en invitant « l’État… à ne pas s’aligner sur un idéal olympique depuis longtemps rongé par l’affairisme, la corruption, le dopage ? ».

Le COJO Paris 2024 n’a pas tardé à réagir : « Nous respectons les points de vue, les inquiétudes et les oppositions qui peuvent parfois s’exprimer, explique un porte-parole du COJO… Il est toutefois important vis-à-vis des Français de ne pas relayer de fausses informations ». A commencer par l’idée selon laquelle l’État français « dilapiderait » l’argent public dans une « opération de prestige pharaonique».

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Le COJO l’indique clairement : « Le budget d’organisation des Jeux est porté à 97% par des investisseurs privés et non par de l’argent public. Paris 2024 s’est engagé à proposer un nouveau modèle. 95% des sites qui accueilleront les Jeux existent déjà. Seuls 5% seront construits dans la perspective des Jeux et répondent à des besoins pour les territoires et populations : des logements, des crèches, de l’aménagement urbain…« 

Quant aux autres aspects contenus dans la tribune des opposants, comme l’affairisme, la corruption, le dopage, ou le soutien du CIO à des régimes dictatoriaux, ce sont d’autres débats qui sont vieux comme les Jeux olympiques.

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