OREILLER Henri (1925-1962) France / Ski alpin 🟡2 🟠1

Voilà un skieur qui porte bien mal son nom car il n’était pas du genre à s’endormir sur ses lauriers. C’est pendant la Seconde Guerre mondiale que ce parisien qui fréquente avec ses parents la station de Val d’Isère commence à s’illustrer. Après la libération de Paris, il combattit dans les Alpes au sein d’une unité de combat hivernale d’élite de l’armée française.
Premier médaillé d’or du ski français à Saint-Moritz 1948, il s’impose dans la descente, puis dans le combiné avec de vieux skis de remplacement. On vient en effet, la veille, de lui voler sa paire fétiche avec laquelle il s’était imposé en descente. Henri Oreillér obtient une troisième médaille de bronze en slalom.
Passionné de vitesse, il se tue quelques années plus tard au volant d’une voiture de course sur le circuit de Montlhéry après l’éclatement d’un pneu.
Sa renommée est telle que la Ferrari 250 GTO, dans laquelle il a perdu la vie, a été vendue aux enchères pour un record mondial de 38 millions de dollars en août 2014.