NURIKYAN Norair (1948) Bulgarie / Haltérophilie 🟡2
Enfant, Nurikyan comme beaucoup d’Arménien apprend le violon. Son professeur constatant sa force l’incite à se diriger plutôt vers le sport. D’abord basketteur, mais trop petit, il rencontre dans le gymnase un entraîneur emblématique Abadjiev, qui va faire de lui le meilleur haltérophile bulgare en très peu de temps.
Double champion olympique, l’haltérophile s’impose à Munich 1972 dans la catégorie des 60 kg. Il bat alors le record du monde a égalité avec son second, le géorgien Shanidze et l’emporte en raison d’un poids de corps inférieur comme le stipule les règlements.
Pour remporter ce titre Nurikyan a bénéficié de circonstances exceptionnelles. D’abord parce qu’il se casse le poignet quelques mois avant les Jeux et qu’il continue de s’entraîner pendant sa rééducation grâce à une technique que met au point son entraîneur. Ensuite parce que le jour de la compétition, le bus bulgare tombe en panne. Heureusement un bus qui passe par là conduit la délégation à la salle olympique juste à temps avant l’élimination.
Quatre ans plus tard à Montréal 1976, Nurikyan est reclassé dans la catégorie des 56 kg et s’impose de nouveau cette fois sans contretemps.
Il a pris sa retraite par la suite afin d’être davantage avec sa famille. Rapidement devenu entraîneur, assistant d’Abadjiev dans l’équipe nationale, Nurikyan est ensuite devenu entraîneur-chef lui-même (photo).