Comme son père, Armand Massard embrasse la profession de journaliste tout en participant à des compétitions d’escrime avant la Première Guerre mondiale. Il obtient d’honnêtes résultats. Puis vient la guerre où il est gravement blessé. Cela lui vaudra d’être décoré de la Croix de guerre et de la Légion d’honneur.

Remis de ses blessures il revient à la compétition après la guerre et en dépit de ses 36 ans, remporte la médaille d’or à l’épée en aux Jeux d’Anvers 1920. Il gagne également le bronze par équipe à l’épée et l’argent au sabre lors des même Jeux.

Il contribue encore à l’obtention de la médaille d’argent par équipe aux Jeux d’Amsterdam 1928 à plus de 44 ans.

Par la suite, il se consacrera pleinement à son métier de journaliste au Figaro.

Ayant fondé la Fédération parisienne d’escrime qu’il préside de 1921 à 1940, il occupe en parallèle le poste de président du Comité Olympique Français dès 1933. Il restera en poste jusqu’en 1967 et accompagne la candidature française aux Jeux d’hiver de Grenoble 1968.

Également membre du CIO, il en deviendra le vice-président en 1952 aux côtés de l’Américain Avery Brundage, qui accède lui, à la présidence.