… Et maintenant un risque de terrorisme et de cyberattaque
Après un sondage favorable à l’organisation des Jeux, l’assurance donnée par les organisateurs qu’ils iront au bout de la difficile aventure, voilà que le Comité d’organisation des Jeux va devoir faire face aux risques terroristes et aux cyberattaques.
C’est la ministre japonaise de la Justice, Yoko Kamikawa (photo) qui vient de lancer l’alerte. Cette dernière vient d’ordonner aux dirigeants des bureaux de renseignement de la sécurité publique de tout le pays de rassembler des informations afin de protéger les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo du terrorisme et des cyberattaques.
Lors d’une réunion en ligne, elle a déclaré que des attaques terroristes ont eu lieu dans le monde entier et que les doctrines et les revendications des groupes terroristes internationaux se sont répandues en ligne. Elle a ajouté que les activités malveillantes dans le cyberespace constituent également de graves menaces.
Selon Yoko Kamikawa, le Japon doit renforcer sa sécurité à l’approche des Jeux de Tokyo 2020.
Des moyens importants sont et seront déployés
Afin de prévenir des attaques terroristes venus de la terre et des airs, le gouvernement japonais a déjà pris la décision d’interdire aux bateaux de rentrer dans la baie de Tokyo au moment des Jeux. Il en sera de même s’agissant du survol de l’espace aérien au dessus des sites olympiques.
Ces restrictions seront appliquées à compter du 13 juillet, pour une durée d’au moins deux mois. Les contraintes devraient par ailleurs être renforcées pendant les Jeux, du 23 juillet au 8 août.
Une cyberattaque non déjouée
L’autre risque concerne les cyberattaques pour lesquels l’organisation olympique doit déployer des moyens de vigilance considérables.
Pour autant, le comité d’organisation des Jeux olympiques de Tokyo vient d’être touché par une violation de données via un accès non autorisé. C’est un outil de partage d’informations développé par Fujitsu Ltd. qui serait en cause.
Des informations personnelles ont été divulguées sur 170 personnes impliquées dans la gestion de la cybersécurité. Ces informations comprenaient les noms, les titres commerciaux et les affiliations des participants appartenant à environ 90 organisations. Parmi elles on trouve, le COJO, des ministères, des gouvernements locaux hébergeant des sites tels que Tokyo et la préfecture de Fukushima et des sponsors.
Selon Fujitsu, la fuite serait probablement due à une infection par un logiciel malveillant, mais la société enquête toujours sur la cause et l’étendue de l’impact.
À moins de 50 jours de l’ouverture des Jeux olympiques dans la capitale japonaise, les organisateurs et le gouvernement continuent de redoubler d’efforts pour empêcher les cyberattaques de perturber les Jeux.