L’armée en soutien des forces de sécurité
Paris 2024 organise pendant deux jours un briefing sur la sécurité mondiale pour répondre aux préoccupations concernant les Jeux olympiques et paralympiques. Les forces armées pourront être utilisées pour des tâches spécifiques.
A presque un an des Jeux, Tony Estanguet le président de Paris 2024 a organisé une conférence de presse afin de répondre à toutes les questions qui concernent la prochaine organisation.
Les inquiétudes soulevées lors d’un récent séminaire des chefs de mission concernant la récente vague d’émeutes dans les rues de Paris et l’enquête de police sur les contrats attribués pour les Jeux, ouverte par le parquet national financier n’ont pas entamé le moral, ni l’optimisme d’Estanguet : « Nous sommes criblés de critiques, mais si vous prenez du recul, nous respectons nos délais et notre mission a été augmentée par rapport à la candidature mission ».
La sécurité encore et toujours en pôle
Même les questions de sécurité qui méritent une attention particulière, n’émeuvent pas l’ancien champion olympique. « Nous réunissons à Paris toutes les équipes de sûreté et de sécurité, les délégations nationales et internationales pour un Briefing sur la sécurité mondiale de deux jours, les 20 et 21 juillet. Là, nous pourrons examiner tous les aspects de la sécurité des Jeux. »
Pour assurer la sécurité des Jeux, le COJOP entend s’appuyer principalement sur les moyens privés. Les besoins seraient anticipés et le budget confortable pour verrouiller ce poste. Une première vague de recrutement est terminée, la deuxième vague sera réalisée d’ici la fin de l’été, une troisième vague est prévue à l’automne.
A cette sécurité privée s’ajoutera la police et la gendarmerie dont les effectifs pourront atteindre 40.000 personnes certains jours.
L’armée au soutien
Enfin à la question de savoir si les forces armées pourraient être appelées en cas de manques comme cela s’est produit aux Jeux olympiques de Londres en 2012 (photo) Estanguet précise que l’armée ne sera pas déployée pour de simples tâches de surveillance.
En revanche, elle sera utilisée pour des besoins très spécifiques : « Il peut y avoir des missions où l’on nous demande de travailler avec les forces armées, par exemple, dans la mesure où la cérémonie d’ouverture concerne la sécurisation des navires de guerre. Il s’agit d’une mission précise où les forces militaires ont une expertise particulière et la mettront à profit pendant les Jeux ». C’est l’État qui décidera des lieux et des moyens.
Le directeur général de Paris 2024, Etienne Thobois, a ajouté que les forces maritimes avaient travaillé aux côtés des responsables des Jeux Olympiques lors de l’épreuve de test de voile récemment conclue à Marseille. Selon lui, la coopération s’agissant de la sécurité des voies navigables s’est avérée « exemplaire ».
Depuis maintenant un an, l’armée participe à des exercices destinés à sécuriser les lieux sensibles. Les Franciliens se sont habitués à voir les hélicoptères survoler des lieux qui habituellement sont tranquilles. Dans une ville plusieurs fois touchées par le terrorisme, le défi sécuritaire se joue actuellement.
Confiant le patron de Paris 2024 en est persuadé : « La France sera l’endroit sur la planète où on sera en totale sécurité ».
Pingback:Plus vraiment le goût aux Jeux ? | DICOLYMPIQUE 5 juillet 2024