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Le slider alerte et il est entendu

Trois jours après la fin des Jeux de Pékin 2022, la Russie, aidée par son allié biélorusse, déclare la guerre à l’Ukraine pendant la trêve olympique. Depuis plusieurs jours déjà, la menace se précise. Ainsi, le président du CIO, Thomas Bach, qui avait appelé les grands dirigeants mondiaux à « donner une chance à la paix », lors de son discours d’ouverture à Pékin, a vu juste.

 

Immédiatement après l’invasion, le Comité international olympique (CIO) frappe fort.  Il demande aux Fédérations internationales (FI) de priver les sportifs russes et biélorusses de compétitions internationales. De plus, il leur demande de déplacer tous les événements prévus en Russie et en Biélorussie hors des deux pays.

 

Triste épilogue d’une affaire qui a pris jour quelques jours plus tôt une résonance mondiale lorsque le slider ukrainien Vladyslav Heraskevych a surpris son monde en sortant de sa poche un papier sur lequel était écrit « Pas de guerre en Ukraine ».

Celui qui a terminé à la 17e place de la compétition de skeleton entend faire référence aux tensions géopolitiques et à la menace qui gronde.

 

 

Reste que ce geste peut être considéré comme une déclaration politique, ce qu’interdit la Charte olympique dans la fameuse Règle 50.

Bien que le CIO ait assoupli le règlement juste avant les Jeux de Tokyo 2020 et autorisé les athlètes à manifester leur point de vue en conférence de presse, par exemple, elle n’autorise pas ces manifestations sur le site de compétitions. Mais la situation est préoccupante et, finalement, le CIO ne poursuivra pas l’athlète. L’organisation mondiale du sport considère que « C’est un appel général à la paix. Pour le CIO, l’affaire est close ».

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