La vague et la tour de Teahupo’o finalement validées

L’enjeu dépassait les Jeux. Finalement, le président de la Polynésie française l’a annoncé lui-même : la vague de Teahupo’o accueillera bien les épreuves de surf des Jeux olympiques et même une étape de la Coupe du monde en guise de grande répétition en mars prochain.
» La solution qu’on a réussi à faire adopter ce soir (dimanche à Tahiti) permet que les Jeux se tiennent ici et que la WSL (World Surf League) maintienne une étape annuelle du tour mondial », a expliqué Moetai Brotherson, le président polynésien à l’AFP. Il précise même que la nouvelle tour des juges, beaucoup plus légère et moins volumineuse est validée.
Au terme d’une réunion de la dernière chance qui a rassemblé pendant 4 heures toutes les parties concernées – élus, écologistes, architectes – un accord a finalement été trouvé. Les écologistes locaux restent sceptiques mais ils ont donné leur accord à la construction de la nouvelle structure chargée d’accueillir les juges et les médias pour la couverture des prochains événements de surf. C’est la présidente de l’association Vai ara o Teahupo’o, Cindy Otcenasek qui le précise « La position actuelle, c’est qu’on ne veut aucune nouvelle fondation ».
La situation était devenue intenable. La WSL menaçait de ne plus organiser de compétition à Teahupo’o si une nouvelle tour n’était pas construite car plus aucun juge ne voulait officier sur l’ancienne tour en bois. C’est ce qu’a indiqué le Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Éric Spitz.
Déjà, en fin de semaine dernière la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, avait exclu toute délocalisation des épreuves olympiques de surf en métropole, affirmant qu’il n’y avait pas de « plan B ».
Finalement à 8 mois des Jeux, la polémique est terminée. Les derniers soubresauts en fin de semaine dernière ont finalement convaincu l’ensemble des acteurs du secteur qu’il fallait trouver une solution et qu’elle soit, cette fois, définitive. Pourtant la barge qui avait tenté de se rendre sur le site d’implantation de la tour des juges et cassé des morceaux de coraux, l’avait fait à marée haute et à vide.
On se doute que désormais le chantier va être scruté de près par tous les acteurs concernés. Une chose est sûre, il reprennent dès aujourd’hui.
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