La FIBA ne veut pas du tournoi préliminaire à Lille !

Le feuilleton concernant l’organisation du premier tour du tournoi de basket des Jeux Olympiques de Paris 2024 n’en finit plus de rebondir. A l’occasion du congrès des Fédérations internationales des sports d’été olympiques (ASOIF) à Lausanne cette semaine, le président de Paris 2024, Tony Estanguet est allé défendre son projet.
Tout s’est bien passé jusqu’à ce qu’il évoque le projet de délocaliser le tournoi préliminaire de basket au Stade Pierre Mauroy de Lille (photo) où doit se disputer par ailleurs, le tournoi de handball. Le tournoi final est lui prévu et acté à Paris-Bercy.
Initialement, ce tournoi préliminaire était prévu au Hall 6 du Parcs des expos de Paris, rebaptisé pour l’occasion Arena Paris-Sud.
On connait la suite, la Fédération Internationale de Basket-ball (FIBA) s’y est opposée considérant le lieu mal éclairé, mal ventilé et trop bas de plafond. Plusieurs joueurs NBA dont les français Rudy Gobert et Ewan Fournier ont également protesté et le Comité d’organisation de Paris 2024 a rangé le projet aux oubliettes.
La FIBA ne veut pas de Lille
C’est ainsi qu’est née l’idée de décentraliser le tournoi préliminaire à Lille comme pour le handball. Seulement voilà, le secrétaire général de la FIBA, le grec Andreas Zagklis n’en veut pas. Pour lui, la présence à Paris 2024 des meilleurs joueurs NBA serait remise en cause. Le nouveau membre du CIO, Paul Gasol, ancien joueur NBA s’en serait lui aussi offusqué.
Pour la FIBA, ce n’est pas la qualité des installations lilloises qui seraient en cause. L’Eurobasket s’y est joué en 2015 devant 30.000 spectateurs et le succès était au rendez-vous. Ce qui pèche, c’est que la FIBA aimerait que les joueurs soient logés au village olympique. Il y aurait deux heures de route pour se rendre à Lille à chaque match. On voit mal certaines stars de la NBA accepter ces trajets en bus.
Du coup, le feuilleton est loin d’être terminé. Le COJO Paris 2024 va donc devoir de nouveau imaginer une nouvelle option tout en tentant de réduire les coûts. L’équation n’est pas simple. A moins que le CIO ne joue le rôle d’arbitre entre le COJO et la FIBA, mais là rien n’est moins sûr !