La « boucle fermée » se referme un peu plus

Les organisateurs des Jeux de Pékin 2022, viennent de publier la deuxième version des playbooks, les dispositifs mis en œuvre pour éviter la propagation du Covid-19 sur les sites olympiques. Les conditions d’accueil s’annoncent très sévères et pas très attrayantes.

 

Si la première version apparaissait plus sévère que celle mise en place à Tokyo 2020 qui semblait pourtant rigoureuse, la deuxième version proposée par les chinois l’est plus encore.

 

Ainsi, les playbooks confirme l’obligation pour tous les participants, athlètes, officiels et médias d’être vaccinés, sous peine de subir une quarantaine de 21 jours. Tous devront présenter à l’arrivée deux codes QR sanitaires pour être autorisé à entrer dans le pays.

Cette nouvelle version précise que tous les accrédités devront présenter en plus, deux tests PCR négatifs effectués avant leur voyage vers la Chine.

 

Elle mentionne également l’obligation de télécharger une application sanitaire, « My 2022″ destinée à suivre les participants dans tous leurs déplacements et renseigner leur état de santé 14 jours avant de rejoindre Pékin.

 

Enfin, les playbooks expliquent que les futurs participants ne pourront en aucune circonstance quitter la bulle sanitaire. Les médias, notamment, seront limités dans leurs déplacements aux seuls sites de compétition, hôtels officiels et centres de presse. Ils ne pourront jamais s’en écarter, de leur arrivée à Pékin jusqu’à leur départ de Chine.

Un véritable casse-tête pour se rendre en Chine

Quant à la possibilité de se rendre en Chine, elle ne pourra se faire qu’avec des avions charters ou temporaires pour les emmener dans la capitale chinoise.

Sept aéroports dans le monde ont été sélectionnés pour permettre de rallier quatre hubs. Il s’agit de ceux d’Istanbul, Zurich, Amsterdam et Moscou en Europe. Doha et Abu Dhabi au Moyen Orient et Addis-Abeba en Afrique. Aucun aéroport sur le continent américain et océanien ne sont dans la boucle.

C’est au départ de ses sept aéroports que les délégations convergeront alors vers quatre hubs, situés à Hong Kong, Paris, Singapour et Tokyo. C’est de ces quatre point de départ que les charters convergeront vers un seul point d’entrée en Chine : l’aéroport international de Pékin.

 

Les organisateurs ont déclaré que les vols temporaires avaient permis aux participants des récentes épreuves-tests d’y participer en toute sécurité. S’il fallait augmenter le nombre de vols, ils y étaient prêts. Pékin 2022 a promis la création d’un groupe de travail chargé d’aider les futurs participants aux Jeux, dont les délégations, les officiels et les médias, à trouver des vols pour se rendre à Pékin.

 

Le CIO par la voix de son directeur des opérations des Jeux Olympiques, Pierre Ducrey leur demande de s’assurer que le processus est efficace car il ne reste plus que 50 jours avant le début des Jeux.

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