INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (IA) et SPORT – Technologie
L’intelligence artificielle (IA) serait l’avenir du sport. C’est l’un des principaux axes de travail du CIO ces dernières années avec l’e-sport et le jeu vidéo.
En ce qui concerne l’intelligence artificielle, le CIO pense qu’elle a le potentiel de changer le sport à bien des égards. Qu’il s’agisse de l’entrainement des athlètes, au jugement et à l’arbitrage, en passant par la lutte contre le dopage, l’expérience des spectateurs et la solidarité dans le sport.
Ainsi, l’IA va permettre aux sportifs d’utiliser toutes les technologies du moment afin d’améliorer leurs méthodes d’entrainement. L’ancienne skieuse Lindsay Vonn (photo) déclarait récemment qu’elle enviait les outils basés sur l’IA qui n’étaient pas disponibles à ses débuts.
Vonn déclare qu’à son époque, pourtant récente, elle prenait des notes à la main dans son journal de performance sur la manière dont les différents skis, chaussures et températures affectaient sa performance.
Machine learning, outil du moment
La Machine learning utilisée pour la prévision des résultats sert aussi pour améliorer la performance des sportifs. Il est également possible de suivre une rencontre en temps réel et mettre en œuvre une stratégie adéquate. Les données sont ainsi stockées et serviront ultérieurement.
Cet outil peut également servir à analyser les données spécifiques d’un athlète pour améliorer son entrainement et son alimentation afin de l’aider à performer sans drogue ni complément d’aucune sorte. L’outil est également efficace pour prévoir les risques de blessures et les éviter.
La VAR, célèbre dans l’arbitrage moderne, fait également appel à l’IA afin d’améliorer la performance des arbitres.
L’intelligence artificielle n’est qu’un outil
L’évolution rapide de la technologie permet de dénicher et d’identifier les athlètes prometteurs où qu’ils se trouvent dans le monde.
C’est ainsi que le CIO s’est associé à Intel pour repérer des athlètes potentiels. L’entreprise a utilisé ses équipements au Sénégal, où elle a visité cinq villages et analysé les capacités athlétiques d’un millier d’enfants.
Elle a mesuré la hauteur à laquelle ils peuvent sauter, la vitesse à laquelle ils peuvent réagir. Les résultats des enfants présélectionnés ont ensuite été analysés par un algorithme. Ce dernier donnait des indications sur les sports dans lesquels ces enfants pourraient devenir performants (vidéo ci-dessous).
Si l’outil montre son efficacité, il ne doit pas écarter la vigilance. Sur ce point le CIO entend ne pas créer « le meilleur des mondes ». Les machines ne doivent pas être l’arbitre ultime de la carrière d’un jeune athlète. Les algorithmes ne doivent pas décider de tout.
Enfin, l’IA doit également permettre une meilleure diffusion des Jeux olympiques afin d’améliorer l’expérience visuelle des téléspectateurs, les premiers consommateurs des Jeux olympiques.
