Ce n’est plus tout à fait un espoir lorsque ce Britannique s’impose sur 800 et 1500 m aux Jeux d’Anvers 1920. Il a 31 ans. La guerre qui vient de s’achever et à laquelle il a participé n’a pas permis son épanouissement plus tôt.

Dans le 1500 m, Hill bénéficie du soutien de son compatriote Philip Noel-Baker, deuxième de l’épreuve, qui deviendra plus tard ministre britannique des affaires étrangères et prix Nobel de la Paix.

Albert Hill avait la particularité de beaucoup dormir avant une course et se réveiller au dernier moment. C’était le secret de sa longévité et sans doute de ses exploits.

Devenu entraîneur par la suite, il a fini par émigrer après la Seconde Guerre mondiale au Canada.