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Dorian Foulon, un garçon en or !

Journée faste pour le sport paralympique français aujourd’hui, après Alexandre Léauté hier, son copain de club et de chambrée, Dorian Foulon l’a imité aujourd’hui en s’imposant dans la finale de la poursuite individuelle (catégorie C5). Les français ont également remporté deux médailles d’argent avec Sandrine Martinet en judo et de nouveau Alexandre Léauté sur le kilomètre. Les Tricolores obtiennent également trois médailles de bronze avec Alex Portal en natation et Mandy François-Elie et Ronan Paillier en athlétisme.

 

Si on a coutume de dire qu’Alexandre Léauté est un surdoué, 5 fois champion du monde et désormais champion et vice-champion paralympique, on pourrait en penser tout autant de Dorian Foulon qui appartient au même club d’Urt au Pays Basque et qui comme son jeune équipier est d’origine bretonne. Les deux compères sont inséparables dans l’effort et dans la vie.

 

D’ailleurs, après avoir remporté son titre sur la poursuite, Dorian Foulon est tombé dans les bras de son camarade de club (photo). Nul doute qu’ils ont dû encore et toujours se remémorer les longues heures d’entrainement sur les routes accidentées de la Navarre.

 

Une chose est sûre ces deux cyclistes vont encore faire parler la poudre dans les prochains jours. Ils vont finir leur parcours sur piste ensemble demain avec la vitesse par équipes aux côté de Kevin Le Cunff et après ils attaquent la route la semaine prochaine.

Un chic type avant tout

Dès mardi, on va les retrouver dans le contre-la-montre et dans la course en ligne. Ils ne seront pas adversaires puisqu’ils courront dans deux catégories différentes. Parce que si Alexandre Léauté est hémiplégique du côté droit, Alexandre Foulon dispose de ses deux jambes, mais l’une d’elle est plus courte que l’autre. « J’ai une perte de puissance de 75 % au mollet et de 35 % au niveau de la cuisse. En gros, je cours sur une jambe et demie » explique t-il.

 

Mais ce qui impressionne le plus chez ce garçon, c’est son altruisme. Alors que les reporters tentaient de lui faire parler de lui et de son exploit, il ne cessait de glorifier ses entraineurs, ses préparateurs et tous les personnels du pôle espoir d’Urt. Il fallait le voir quelques minutes après la fin de la course serrer son adversaire contre lui et lui lever le bras comme si l’autre l’avait emporté (photo).

 

A voir ci-dessous le reportage de Guillaume Papin de France Télévisions sur ce champion paralympique qui n’hésite pas à affronter les valides et qui rêve demain de disputer le Tour de France.

 

 

 

 

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