Luc Abalo est un artiste accompli. À la demande du Comité olympique français, il conçut un bracelet vulgarisant la candidature de Paris 2024 aux Jeux olympiques d’été. Plus d’un million et demi d’exemplaires ont été immédiatement vendus. Mais c’est sur le terrain que l’art d’Abalo s’exprime plus encore.

L’ailier droit de l’équipe de France depuis 2005, a remporté des médailles d’or aux Jeux olympiques de Pékin 2008 et Londres 2012, aux Championnats du monde 2009 et 2001 et aux championnats d’Europe 2006, 2010 et 2014.

C’est un joueur très spectaculaire doté d’une très grande vitesse d’exécution et d’un détente horizontale phénoménale qui lui ont valu le surnom « homme élastique ». Il compte près de 300 sélections nationales et près de 800 buts. Il faisait partie de l’équipe nationale pour la 16ème année consécutive lors du TQQ (tournoi de qualification olympique) qui a permis à l’équipe de France de se qualifier pour les Jeux de Tokyo 2020.

De nouveau de la fête au Japon, il y remporte un troisième titre aux côtés de ses partenaires, Mickaël Guigou et Nikola Karabatic. En finale, en dépit d’une grosse pression compte tenu de sa sélection à 37 ans, il participe à la victoire et à la revanche des Tricolores sur le Danemark qui les avaient battus cinq ans plus tôt.

En club, il a gagné une Coupe d’Europe et disputé trois finales malheureuses de Ligue des champions avec le PSG-handball où il joue depuis 2012.