Le gouvernement français a annoncé qu’il allait déployer jusqu’à 25 000 policiers et gendarmes pendant les deux semaines des Jeux paralympiques à compter du 28 août et jusqu’au 8 septembre. Une manifestation baptisée « match retour » et que les organisateurs attendent comme aussi festive que les Jeux olympiques eux-mêmes.

Le ministre de l’Intérieur par intérim Gérald Darmanin a annoncé qu’en plus de ce dispositif des unités d’élite et des groupes antiterroristes au sein des forces de sécurité seront également en alerte pour répondre à d’éventuelles urgences. En outre, un soutien sera fourni par du personnel étranger provenant de pays tels que le Chili, la Finlande, le Qatar (photo) et l’Espagne.

Pour le cas spécifique de la cérémonie d’ouverture, qui se tiendra mercredi prochain, Darmanin a indiqué qu’un important dispositif de sécurité impliquant environ 15 000 agents sera mis en place. La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques se déroulera sur l’historique place de la Concorde. « Il y aura 35 000 spectateurs, 5 000 athlètes et 170 délégations, avec 15 000 places ouvertes au public au pied des Champs-Élysées », a expliqué Darmanin. S’agissant d’une cérémonie en plein air, un important dispositif de sécurité sera déployé ce jour-là et les déplacements dans la capitale seront restreints.

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Le relais également sécurisé

Comme ce fut le cas pendant les Jeux olympiques, les délégations des pays susceptibles d’être confrontés à des menaces sécuritaires plus élevées, comme Israël, qui comptera 27 athlètes. Le président du comité paralympique, bénéficiera lui aussi d’une protection 24 heures sur 24. Cette surveillance se fera non seulement lors de leurs déplacements mais aussi au sein même du village paralympique.

Le ministre de l’Intérieur a souligné qu’il n’y avait pas de « menace claire » concernant cet événement. Les dernières étapes du relais de la flamme paralympique bénéficieront également d’une protection particulière. Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux de Paris, s’est réjoui de la décision de maintenir « le niveau de mobilisation pour assurer la sécurité du relais de la flamme paralympique ».