Une cadence accélérée pour un triomphe

En dehors des cercles gymniques, Marina Lobatch n’avait jamais fait parler d’elle avant les Jeux de Séoul 1988. La jeune gymnaste biélorusse est certes adorée des juges et du public local pour ses lignes de ballet, ses mouvements merveilleusement expressifs et la difficulté de ses chorégraphies. Toutefois, jamais sur le plan international, elle ne réussit à convaincre les juges qui lui préfèrent les bulgares, dont l’apogée sur la GRS touche pourtant à sa fin.

 

Mais lors des Jeux de Séoul, Marina Lobatch est tout simplement prodigieuse. Malgré cela, elle est à deux doigts de perdre toutes ses chances. Elle est en retard sur un des exercices. Heureusement son pianiste accélère le tempo et lui fait comprendre qu’elle est en décalage. Elle se dépêche et s’impose avec bonheur.

 

Marina Lobatch termine le concours général avec la note absolue de 60 sur 60. Elle devance, la Bulgare Dunaska et surtout la l’Ukrainienne Alexandra Timoshenko.

 

A 18 ans, elle devient la plus jeune championne olympique de la GRS.  Elle mettra un terme à sa carrière l’année suivante alors qu’elle n’a que 19 ans.

 

Depuis, Marina Lobatch est devenue entraineure un temps en Italie avant de devenir à son tour, juge pour la Fédération biélorusse de gymnastique.

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