Les hôteliers appellent à un « discours positif »

Le Groupement des Hôtelleries & Restaurations (GHR) d’Île-de-France vient d’adresser une lettre aux autorités exprimant son inquiétude face à la « communication anxieuse » sur les problèmes potentiels qui pourraient survenir à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Longtemps montrés du doigt pour proposer des prix au delà des normes à l’occasion des nuitées lors des Jeux olympiques, voilà que les représentants des hôteliers contre-attaquent. Ils s’en prennent aux autorités qui selon eux, ont une « communication anxieuse » sur les problèmes potentiels qui pourraient survenir à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Des milliers de représentants du secteur hôtelier sont préoccupés. C’est pourquoi la principale fédération professionnelle du secteur de l’hôtellerie en Île-de-France, épicentre des Jeux olympiques de 2024, a adressé une lettre ouverte aux autorités pour exprimer son mécontentement face à ce qu’elle considère comme une « communication effrayante », qui se concentre toujours sur les problèmes potentiels sans proposer les solutions qui pourraient être apportées.
La lettre dit : « Pourquoi avoir peur aujourd’hui de ce que vous avez tant souhaité ? », une référence claire à l’enthousiasme et à la motivation partagés par tous les Français, notamment les Parisiens, pour accueillir l’événement sportif le plus important du monde.
Une lettre enflammée
Dans une lettre adressée au Gouvernement, à la Ville de Paris, à la Région et à la Préfecture, le Président du GHR, Pascal Mousset, s’interroge : « Pourquoi les habitants de la région Île-de-France sont-ils invités à travailler à distance pendant les Jeux Olympiques ? afin d’éviter les foules, les éventuels embouteillages et un éventuel manque de sécurité ? Le président du GHR prévient qu’ils ne veulent pas « d’un nouveau confinement ».
Le message est clair et l’organisation, qui compte plus de 5 000 membres, appelle les autorités à changer de discours et à encourager un « discours positif et responsable » pour éviter que les hôteliers ne deviennent « des victimes impuissantes de discours discordants et négatifs ».
Les membres de l’industrie hôtelière ont deux préoccupations principales. La première obtenir les matières premières nécessaires pour continuer à fonctionner. Deuxièmement, la nécessité de modifier les horaires d’ouverture des restaurants et de leurs terrasses. Dans la lettre envoyée aux autorités ce mardi, elles demandent un allongement des horaires de fermeture nocturne : « On n’imagine pas fermer nos terrasses à 22 heures ! « .
Reste a savoir comment les autorités répondront à cette lettre.