Toulouse sur la touche !

Le tournoi olympique de football 2024 ne passera pas par Toulouse. Au départ 9 stades étaient en compétition pour accueillir le tournoi olympique, mais avec l’obligation de faire des économies, le COJO Paris 2024 avait décidé d’organiser la compétition sur 7 stades. Après la réunion du bureau exécutif, le mois dernier, on savait que le stade de Lille serait écarté puisqu’il sera transformé, comme la structure le prévoit, en salle de sport pour y accueillir le tournoi de handball. Restait encore 8 stades en compétition en sachant que le Parc des Princes était incontournable.

Ainsi le Conseil d’administration avait à choisir ce matin entre les stades de Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Saint-Étienne et Toulouse. Finalement, c’est celui de la ville rose qui fera les frais de l’opération.

Une décision qui va décevoir les toulousains certes, mais qui pouvait être pressentie dès lors que les édiles toulousains avaient dû revoir leur copie à la hâte le mois dernier.

Selon, Tony Estanguet, président de Paris 2024, « Toulouse avait un très bon dossier, mais il était un peu en retrait des autres villes selon 5 critères qui avaient été pris en compte ».

 

Quant à l’organisation du tournoi de volley-ball et l’haltérophilie au Parc des Expos de la Porte de Versailles, rebaptisé pour l’occasion Arena Paris Sud, la décision est toujours en cours d’analyse et la décision sera prise ultérieurement.

 

On rappelle que le COJO doit réaliser 130 millions d’économies sur la carte des sites olympiques sur les 400 millions qu’envisage de dégager l’organisation sur un budget porté désormais à 3,9 milliards d’euros. Une disposition qui a été validée et forcément encouragée par la commission exécutive du CIO la semaine dernière qui veille à ce que désormais les villes olympiques restent dans les clous.

 

La carte des sites proposera des Jeux compacts avec 24 sports sur les 32 présentés dans un rayon de 10 km autour du village olympique. Les sites prestigieux de Paris comme la Tour Eiffel, le Champs de Mars ou la Concorde sont désormais confirmés pour donner du prestige à l’événement, enfin l’ancrage d’une grande partie des Jeux en Seine-Saint-Denis est définitivement confirmé.

C’était les promesses initiales et elles sont tenues, même si un prestigieux sport olympique comme la natation devait initialement se dérouler dans le département 93 pour finalement migrer dans les Hauts-de-Seine, à la Défense Arena.

 

 

 

 

AUCUN COMMENTAIRE

POSTER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Verified by MonsterInsights