Le slalom extrême à la place du kayak
La Fédération Internationale de Canoë (ICF) a dû pagayer ferme pour réduire son programme olympique dans la perspective d’inclure le slalom extrême à Paris 2024. Il s’agissait d’une course contre la montre après que le CIO eut informé la fédération qu’elle devait réduire de 12 à 10 le nombre d’épreuves de canoé-kayak sprint pour les Jeux de Paris afin d’inclure le slalom extrême dans les épreuves de slalom en eaux vives. C’est ainsi que le kayak homme et femmes sur 200 m fera les frais de l’opération.
Il semble en effet évident que le slalom extrême est une épreuve orientée vers les jeunes, attractive et innovante, plus sans doute que le kayak en ligne.
Le président du COJO Paris 2024, Tony Estanguet a assisté aux débats en qualité de membre du bureau exécutif de l’ICF mais n’a pas participé au vote des propositions.
Lundi prochain, le président du CIO, Thomas Bach, annoncera lors d’une vidéoconférence le programme final de Paris 2024 après la première journée de réunions d’une semaine de la commission exécutive du CIO.
Le CIO rendra également compte des propositions pour les FI d’été et se prononcera sur les quatre sports supplémentaires proposés par Paris 2024 – breakdance, skateboard, escalade sportive et surf – pour lesquels aucune surprise n’est attendue.