Après avoir participé aux Jeux d’Athènes 2004 et de Pékin 2008 sans le moindre succès, Katinka Hosszu part faire des études aux États-Unis et rencontre son petit ami qui devient son entraîneur. Ils finiront par se marier, rentrer en Hongrie, créer une entreprise… et divorcer en 2018. Toutefois, après s’être mis trop de pression, elle rate les Jeux de Londres 2012.

Heureusement pour elle, les Jeux de Rio 2016 seront totalement réussis. Elle remporte trois médailles d’or. Un succès qui alimente la rumeur de dopage. Elle fera un procès en diffamation contre le journal qui le laisse entendre et sera déboutée, bien que Katinka Hosszu ait toujours été testée négative.

Elle a remporté la médaille d’or et battu le record du monde du 400 mètres nage libre, le 200 mètres quatre nages et le 100 m dos crawlé, elle a également gagné une médaille d’argent au 200 m dos derrière l’Américaine Maya DiRado.

Fin de carrière en demi-teinte

Lors des Jeux de Tokyo 2020, la Hongroise n’a guère performé. Elle n’a pas atteint la finale du 200 m dos et n’a terminé qu’en milieu de tableau des épreuves quatre nages. La coupure d’un an en 2020 et ses nombreux changements d’entraîneurs en seraient la cause. Il faut dire que la jeune fille a un caractère bien trempé et n’hésite jamais à dénoncer ce qui ne lui convient pas. Katinka Hosszu s’est battue contre la fédération hongroise, au sujet de la façon dont elle et d’autres athlètes étaient traités. C’est une ardente défenseure des droits des athlètes.

Au début de l’année 2025, elle a annoncé son retrait définitif de la compétition après être devenue maman une première fois en 2022.

En plus de ces succès dans le bassin, la championne hongroise a créé une marque de vêtement «Iron Lady», comme la dame de fer, surnom qui lui avait été donné par les journaux chinois en 2009 après avoir remporté trois médailles, dont une, en or aux Championnats du monde.