La Corée du Nord n’ira pas à Tokyo

La Corée du Nord ne participera pas aux Jeux olympiques de Tokyo 2020. Selon le comité olympique nord-coréen « il a décidé de ne pas participer aux 32e Jeux olympiques afin de protéger les athlètes de la crise sanitaire mondiale causée par le Covid-19 ».

 

Voilà que ce matin, la Corée du Nord apparait plus isolée que jamais du reste du monde. Cela depuis l’instauration d’une très stricte fermeture de ses frontières afin de se protéger du coronavirus.

On se rappelle que les premiers cas sont apparus en Chine, dont elle est limitrophe. C’est ainsi que Pyongyang a fermé ses frontières. Elle déclare ne pas avoir de cas de Covid-19 sur son territoire.

Toutefois des experts mettent en doute cette affirmation.

Le CIO pourrait en être affecté

En fait, cette annonce surprend au moment où Séoul, la capitale de Corée du sud affirmait il y a une semaine, vouloir organiser les Jeux olympiques 2032 avec son voisin du Nord.

De son côté le Comité International Olympique (CIO) a déclaré qu’il n’avait reçu aucune notification formelle de la Corée du Nord. Pour être libéré de son obligation de participer aux Jeux Olympiques, le CIO doit en effet recevoir une notification conformément à la Charte olympique.

Si le retrait de la Corée du Nord devenait effectif, le président du CIO, Thomas Bach en serait affecté. Ce dernier a travaillé à l’amélioration des relations sportives avec la Corée du sud. Il avait également rendu visite au leader nord-coréen à Pyongyang en 2018.

Relations diplomatiques à l’arrêt

En tout cas, l’annonce faite mardi par Pyongyang met un terme aux espoirs des sud-coréens d’utiliser les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 pour relancer le processus de discussion entre Pyongyang et Washington. Les discussions sont à l’arrêt depuis l’échec du sommet Kim Jong-un – Trump en février 2019.

 

On se rappelle que la participation de la Corée du Nord aux derniers Jeux d’hiver à PyeongChang, en Corée du Sud, avait été un facteur décisif dans le spectaculaire rapprochement diplomatique survenu en 2018. Le président sud-coréen Moon Jae-in avait saisi l’opportunité d’entreprendre une médiation entre Pyongyang et Washington. Elle avait débouché sur le sommet d’Hanoï.

 

Aujourd’hui, l’administration du président américain Joe Biden, arrivé au pouvoir en janvier, entend relancer le processus diplomatique. Les responsables américains favoriseraient une reprise des pourparlers au niveau diplomatique plutôt que des sommets spectaculaires.

Biden avait fortement critiqué Trump pour sa politique clinquante vis à vis de Kim Jong-un.

 

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