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Inédit et exemplaire

Le COJO Paris 2024 va recourir au principe d’externalisation pour la livraison des sites olympiques. C’est inédit et c’est aussi exemplaire dans la conception des Jeux olympiques. L’idée est de « pouvoir s’appuyer » sur des partenaires et éviter que le « COJO débarque quatre mois avant les Jeux avec son armada », selon son directeur Etienne Thobois.

Fini donc, les comités d’organisation des Jeux disposant souvent d’effectifs pléthoriques, prenant possession des sites de compétition quelques mois avant les Jeux pour transformer l’enceinte en un stade olympique avant de les rendre à leurs propriétaires une fois les Jeux olympiques et paralympiques terminés.

Le COJO 2024 qui cherche par tous les moyens à faire des économies espérées aux alentours de 400 millions a décidé de faire confiance aux compétences extérieures. En clair, laisser les spécialistes reconnus conserver la maîtrise des sites et de l’organisation le temps des Jeux et de leur préparation.

Une précision toutefois comme l’a souligné Etienne Thobois, le COJO étant soumis aux codes des marchés publics, les appels d’offres ne pourront pas se réduire aux seuls postulants français. Ils devront au moins s’ouvrir à l’Europe.

 

Les appels d’offres vont débuter en mars 2021 et tous les sites sont concernés.

Dans l’immédiat et pour valider le projet, trois sites pilotes ont été choisis par le COJO pour lancer la mécanique : le Golf national de Saint-Quentin en Yvelines, le stade Yves-du-Manoir à Colombes où sera disputé le hockey sur gazon et La Défense Arena, lieu des épreuves de natation.

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