Catégories de handicaps : sports d’eau

Le comité international paralympique (IPC) s’efforce de rendre les compétitions équitables pour chacun des concurrents qui y participent. C’est ainsi que chaque athlète concourt après avoir au préalable été classé dans une catégorie de handicap. Cette classification est réalisée par des professionnels du monde médical et technique. Ils ont pour mission d’évaluer l’impact du handicap sur le geste sportif et la performance de l’athlète. C’est pour cela qu’il n’existe pas de système universel pour l’ensemble des disciplines.
Le système de classification ne respecte qu’une seule logique : elle est composée d’une ou deux lettres et d’un chiffre ou un nombre selon le sport pratiqué. Voyons sport par sport, comment est établie cette classification.
Chacune d’entre elles à sa propre classification selon qu’il soit question :
- Sport de salle (escrime fauteuil, badminton, judo, powerlifting, taekwondo, tennis de table)
- Sport de plein air (athlétisme, cyclisme, équitation, tir à l’arc, tir sportif, triathlon, tennis fauteuil)
- Sport collectifs (basket fauteuil, boccia, cécifoot, goalball, rugby fauteuil, volley assis)
Voir les autres catégories de handicaps pour chaque sport concerné en cliquant sur les liens ci-dessus.
Les sports d’eau
ParaAviron :
Les athlètes sont répartis en trois catégories (« PR » -ParaRowing)
- PR1 : réservé aux rameurs ne pouvant pas utiliser leurs jambes et leur tronc, ils sont seuls dans leur embarcation et utilisent deux rames.
- PR2 : équipage de deux rameurs (un homme, une femme), chacun ayant deux rames. Réservé aux rameurs ne pouvant utiliser que le haut du corps pour ramer et leur siège est fixe.
- PR3 : équipage composé de quatre rameur ((deux femmes et deux hommes) et d’un barreur, chaque rameur ramant avec une seule rame, côté droit ou gauche. Catégorie regroupant les personnes utilisant leurs bras, tronc et jambes. Jusqu’à 2 déficients visuels peuvent prendre place sur le bateau.
ParaCanoë :
Les concurrents qui prennent place à bord d’un kayak (pagaie double) sont classés en « KL ». Ceux qui prennent place dans un canoë (pagaie simple) sont classé en « VL ».
- KL1 : Athlètes sans fonction très limitée du tronc, sans fonction des jambes.
- KL2 – VL2 : Athlètes avec une fonction partielle du tronc et des jambes, capables de s’asseoir droit dans un kayak.
- KL3 – VL3 : Athlètes avec une fonction du tronc et une fonction partielle des jambes, capables de s’asseoir avec le tronc en flexion avant dans le kayak et d’utiliser au moins une jambe.
ParaNatation
La natation aux Jeux paralympiques comprend trois catégories de disciplines.Les lettres qui précèdent le chiffre ou le nombre correspondent au style de nage :
« S » (Swimming) comprend le papillon, le dos et le crawl qui privilégient la puissance des membres supérieurs.
« SB » (Swimming breaststroke) correspond à la brasse.
« SM » (Swimming Multi) : comprend les épreuves multi-nages
- S1 à S10 / SB1 à SB9 / SM1 à SM10 : handicaps physiques
Plus le chiffre est grand, moins la limitation dans la nage concernée est importante. Les courses peuvent opposer des nageurs dont les handicaps sont de natures très différentes, mais pour lesquels il est admis que la capacité de performance dans la nage est comparable.
- S, SB, SM11 à 13 : handicaps visuels
11: nageurs non-voyants ou disposant d’une acuité visuelle particulièrement restreinte. Durant les courses, les nageurs doivent porter des lunettes opaques, afin de mettre tous les compétiteurs en situation de cécité.
12: nageurs ayant une meilleure acuité visuelle que la catégorie précédente ou nageurs ayant un champ visuel inférieur à 10°.
13: nageurs ayant le handicap visuel le moins sévère, tout en étant suffisant pour être accepté par la règlementation internationale, ou nageurs ayant un champ visuel inférieur à 40°.
Afin d’assurer une compétition équitable, les athlètes de la catégorie sportive S/SB11 doivent porter des lunettes noires.
- S/SB/SM14 : handicaps intellectuels
Nageurs ayant un handicap intellectuel qui est une source de difficulté pour l’apprentissage, la reproduction, la mémorisation d’une technique, ou encore le temps de réaction à un signal de départ.
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