C’est plusieurs mois après sa retraite que l’Estonien Veerpalu va défrayer la chronique. Alors qu’il vient de mettre un terme à sa carrière à 40 ans, il est déclaré positif à un test de dépistage de l’hormone de croissance.

Le champion plaide son innocence alléguant le fait qu’il était alors sous traitement. D’ailleurs les biochimistes estoniens qui s’emparent du dossier considère que le verdict est inopportun et qu’il n’existe aucune méthode fiable permettant de distinguer l’HGH artificielle de l’hormone de croissance naturelle.

Veerpalu a fait appel du résultat du test auprès de la Fédération Internationale de ski (FIS) mais la commission antidopage a continué de reconnaître Veerpalu coupable et a prolongé son interdiction de trois ans.

C’est alors que deux ans plus tard, le Tribunal Arbitral du sport a acquitté Veerpalu, levé son interdiction pour dopage et ordonné à la FIS de payer une partie des frais de justice.

Auparavant Veerpalu était devenu un héros en Estonie, notamment aux Jeux de Salt lake City 2002, Veerpalu avait fait parler la poudre en s’imposant dans le 15 km et en terminant deuxième du 50 km devenant le premier estonien champion olympique.

Quatre ans plus tard à Turin, Veerpalu conservera sa couronne dans le 15 km. L’Estonien est devenu également deux fois champion du monde sur 15 km en 2001 et sur 30 km en 2009, devenant à cette occasion, le plus vieux champion du monde puisqu’il venait de fêter ses 38 ans.