C’est avec Anton Geesink le plus grand judoka du royaume de Hollande. Ruska s’impose aux Jeux de Munich 1972 dans la catégorie des lourds et des toutes catégories pour un double titre olympique que son modèle Geesink a remporté avant lui aux Jeux de Tokyo 1964.

Comme lui, c’est au Japon qu’il avait appris les rudiments de sa discipline. À ce doublé, s’ajoute l’obtention de deux Championnats du monde en 1967 et 1971.

Après les Jeux de Munich, Ruska a mis fin à sa carrière active et est devenu entraîneur national des Pays-Bas. Cependant, il a remarqué que plusieurs compétiteurs n’avaient pas la « motivation nécessaire pour la performance internationale ». Il a abandonné ce poste dans l’année.

Ruska a eu beaucoup plus de succès en tant qu’entraîneur de club. Dans les années 90, plusieurs judokas de son club ont atteint le sommet national.

Toutefois, ces succès ont un revers. Il est écrit dans un livre consacré au sujet, que dans les années 1980, il entretient des liens étroits et douteux avec des personnalités liées à la mafia d’Amsterdam.

En 2001, Wim Ruska a subi un infarctus cérébral qui l’a rendu partiellement handicapé physiquement et a affecté sa capacité à parler.

En 2013, il a été intronisé au Temple de la renommée par la Fédération internationale de judo (IJF). Il est décédé deux ans plus tard.