La reconnaissance d’un juste combat

L’allemande Antje Harvey-Misersky (1967) aurait sûrement été une chance de médaille pour son pays aux Jeux d’hiver de Calgary 1988 si elle n’avait pas abandonné le ski de fond trois ans plus tôt alors qu’elle est la meilleure spécialiste d’Allemagne de l’Est (RDA).

 

Antje Misersky et son père Henner, honoré par le sport allemand

Elle démissionne courageusement de l’équipe nationale pour protester contre l’éviction de son père, Henner Misersky, l’entraîneur national (photo).

 

Ce dernier venait d’être exclu car il refusait d’administrer des substances dopantes à sa fille dans le cadre du programme de dopage imposé par l’État de RDA.

 

C’est ainsi que s’achève sa carrière de skieuse.

 

Elle se consacre alors au biathlon dont elle remporte le titre olympique du 15 Km à Albertville 1992. Elle sera seulement médaille d’argent du 7,5 Km et du relais allemand, remportant ainsi trois médailles.

 

C’est alors qu’elle épouse un américain originaire de l’Utah puis elle remporte une dernière médaille d’argent à Lillehammer 1994 et part s’installer aux États-Unis où elle prend la nationalité américaine.

Elle dirige depuis une entreprise dans le domaine du sport.

 

Toutefois la nouvelle nation allemande n’a pas oublié son dévouement ainsi que celui de son père à la cause antidopage. C’est ainsi que Antje Harvey-Misersky a été récompensé à Berlin par l’association d’Aide aux victimes du dopage.

Elle et son père figure au Temple de la renommée du sport allemand.

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