Dans le grand bain… et pas seulement

Le nageur australien Neil Brooks (1962) était autant connu pour ses exploits dans les piscines olympiques que pour ses écarts disciplinaires. On peut même dire que ses égarements en matière de comportement étaient souvent plus nombreux. Néanmoins, Neil Brooks a remporté le relais 4 x 100 m quatre nages aux Jeux olympiques de Moscou 1980, dans le cadre de cette équipe baptisée Quatuor Quiet Confident Quartet et dans laquelle on retrouve Mark Kerry, Mark Tonelli et Peter Evans.

 

Brooks à droite

En plus de cette médaille d’or, l’Australien a remporté une médaille d’argent et une médaille de bronze à Los Angeles 1984 sur 4×100 m nage libre et 4×100 m 4 nages.

 

Cette dernière médaille a été obtenue dans des conditions assez particulière puisqu’il avoue avoir nagé avec la « pire gueule de bois de l’histoire de l’humanité ».

Ivre mort après une nuit très arrosée, la nageur australien n’a été réveillé par ses équipiers qu’une heure avant de plonger et réaliser un temps de 49’3, mieux qu’en série. Aussitôt après, le nageur est allé vomir tout l’alcool ingurgité la veille.

Un talent gâché par les excès de toutes sortes

On le voit, le talent de Brooks s’est souvent trouvé en conflit avec l’administration du sport australien. Il a souvent été menacé de sanctions. Lors d’un camp d’entrainement, il a fait pression pour de meilleures conditions d’hébergement, puis Brooks a été impliqué dans une altercation physique avec le chef d’équipe.

D’ailleurs, sa carrière internationale a pris fin lorsqu’il a été suspendu pour avoir bu une cinquantaine de canettes de bière lors du vol de retour en Australie après les Jeux du Commonwealth de 1986.

 

À la retraite du sport, il est devenu présentateur de télévision et commentateur sportif, mais a été congédié en raison de problèmes liés à l’alcool. Plus récemment, il a créé une société d’équipements sportifs avec son épouse pour laquelle il a eu affaire à la justice en raison d’une accusation de fraude.

 

Dans son autobiographie (photo), Brooks né en Angleterre et émigré en Australie alors qu’il était tout-petit raconte comment il a commencé à apprendre à nager après avoir failli se noyer lors d’un accident survenu pendant son enfance.

 

In the deep end (dans le grand bain) raconte aussi son incapacité à aimer sa mère maternelle. Il évoque l’amour pour sa mère adoptive, hélas morte alors qu’il était encore très jeune. Il révèle enfin sans concession sa lutte contre l’alcool, ses démêles de toutes sortes, ses mariages ratés.

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