L’arbre qui cache la forêt

Lors des Jeux de Paris en 1900, faute de site homologué, les épreuves athlétiques se déroulent dans le Bois de Boulogne où un club parisien possède quelques installations, le stadium de la Croix-Catelan.

 

Ces aménagements provisoires deviendront célèbres à l’occasion des épreuves du lancer du marteau et du disque. Un arbre gêne l’évolution des lanceurs. Il se trouve sur la trajectoire du lancer et beaucoup auront du mal à l’éviter. Ainsi l’Américain John Flanaggan vit même son marteau rester accroché dans les branches de cet arbre !

Finalement, il réussit à l’emporter au quatrième essai grâce à un jet à 51,01 mètres.

 

John Flanaggan le vainqueur du concours lors d’une autre compétition.

Il va sans dire qu’aujourd’hui, une telle liberté d’organisation serait inimaginable. Mais il y avait bien pire. Les conditions de compétition pour la course à pied étaient tout aussi médiocres par rapport à celles des Jeux précédents de 1896 au Stade Panathénaïque.

 

A Paris, il n’y avait pas de piste pour les épreuves athlétiques, mais un gazon à l’altitude inégale. Le parcours faisait 500 mètres de long, une distance inhabituelle pour une piste d’athlétisme.

 

 

En fait, Coubertin n’avait pas voulu se mêler de l’organisation et avait fait confiance aux mondains en charge de l’organisation de l’Exposition Universelle. Il a découvert, mais bien trop tard, que c’était une erreur colossale.

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