Les LANGUES OFFICIELLES aux Jeux olympiques

Le Français et l’Anglais sont les langues officielles du Comité international Olympique (CIO). Lors des sessions du CIO, une traduction simultanée est fournie en allemand, en espagnol, en russe, en arabe et désormais en chinois.

Les règlements olympiques précisent même, s’agissant des langues officielles, qu’en cas de désaccord entre l’Anglais et le Français, c’est le Français qui fait autorité.

 

C’est là un héritage de l’ère Coubertin. D’ailleurs, auparavant, les rois et les présidents de la république qui déclaraient « ouvert » les Jeux le faisaient dans la langue de Molière. Depuis cette époque, le monde a changé et la langue française a perdu de son influence au sein de la sphère olympique.

Les premiers accrocs

C’est à Los Angeles 1984 que le président Américain Ronald Reagan (photo) fait pour la première fois une entorse à ce règlement.

Il déclare « open » les 23ème Jeux olympiques, ce qui provoque le courroux de bien des observateurs.

 

Depuis la pratique du Français qui est en perte de vitesse dans le monde, tend à tomber en désuétude aux Jeux. Ainsi à Lillehammer, à Atlanta, à Nagano, à Sydney, Athènes et Pékin c’est dans la langue du pays que se sont ouverts les Jeux malgré les récriminations des présidents du CIO successifs.

Paris 2024 ou la place du français

Depuis, les Jeux sont désormais ouverts dans trois langues. La langue dominante du pays d’accueil des Jeux, l’anglais et le français.

 

Toutefois, l’anglais étant devenue en quelques années, la seule référence mondiale en terme de langue parlée, lors de l’organisation des Jeux, le français n’a plus place qu’à l’occasion de la cérémonie d’ouverture.

L’organisation des Jeux de Paris 2024 pourrait lui redonner cette prédominance, mais il semble que l’organisation des Jeux dans un souci d’internationalisation de l’événement continue de privilégier l’anglais.

 

Un collège d’experts a été mis en place par la Délégation Générale à la langue française et aux langues de France, le ministère de la culture et celui des sports. Il va plancher sur la question. On doute qu’il change la donne. Il a pour mission de se pencher sur l’appellation de trois des quatre disciplines additionnelles que sont le breaking, le skateboard et le surf.

 

A PyeongChang 2018 et à Pékin 2022, les commentaires sur le site des compétitions n’étaient plus prononcés qu’en anglais.

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